La CPI avait émis en 2019 un mandat d'arrêt contre Mahamat Said Abdel Abdel Kani. Elle le soupçonne de plusieurs crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Ce transfert intervient alors que des groupes armés, réunis au sein de la Coalition pour les patriotes et le changement ont lancé une offensive sur Bangui.
Pour Aboubacar Siddick Ali, leur porte-parole, ce transfert est un jeu du pouvoir. Il rappelle que Mahamat Said Abdel Abdel Kani a été candidat lors des dernières législatives :
« L'officier faisait désormais de la politique et n'avait plus de fonction au sein du FPRC. Il était candidat à la députation pour le pouvoir en place. C'est un revirement à 90° de la part du pouvoir. »
« La justice internationale à un caractère politique, c'est une justice imprévisible »
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