"L'élection présidentielle dont la tenue est imminente ne doit plus nous diviser comme par le passé.Nous avons unanimement décidé de ne pas y prendre part ni directement, ni par candidat interposé", a déclaré Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l'UPADS au terme d'une session du Conseil du parti.
L'UPADS est le parti de l'ancien président Pascal Lissouba, décédé en France en août dernier.C'est la seule formation d'opposition à disposer actuellement d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale.
Pascal Lissouba et son parti avaient remporté la première élection pluraliste organisée dans le pays en 1992 face à Denis Sassou Nguesso, l'une des rares alternances démocratiques en Afrique centrale.
Il avait perdu le pouvoir au terme d'une guerre civile en 1997 face aux forces de Denis Sassou Nguesso soutenues par des troupes angolaises.
Depuis 2002, le Congo organise des élections, toutes remportées par M. Sassou Nguesso et régulièrement contestées par l'opposition.
L'ancien chef d'état-major, le général Jean-Marie Michel Mokoko, et l'ex-ministre André Okombi Salissa n'ont pas reconnu sa victoire en 2016.Ils ont été arrêtés, jugés et condamnés à 20 ans de travaux forcés en 2018 pour "atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat et détention illégale d'armes de guerre".
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