"Je veux libérer certaines libertés fondamentales.Je veux redonner espoir au peuple congolais parce qu’aujourd’hui la jeunesse congolaises vacille sur ses bases", a affirmé M. Kolélas en présentant sa candidature à l'élection du 21 mars.
M. Kolélas était arrivé deuxième du scrutin de mars 2016 qui avait conduit à la réélection dès le premier tour du président sortant Sassou Nguesso, 77 ans aujourd'hui, dont 36 ans au pouvoir (1979-1992, puis depuis mi-1997).
En 2016, la candidature de M. Kolélas avait été appuyé par Frédéric Bintsamo alias pasteur Ntumi, qui avait lancé une rébellion dans la région du Pool (entre Brazzaville et Pointe Noire) après la réélection contestée de M. Sassou Nguesso.
Ancien membre du Parti communiste français (PCF), M. Kolélas s'était rapproché en France du Rassemblement national (ex-Front national, extrême droite): "Ce sont mes amis, je l'assume", avait-il déclaré en 2017 à l'hebdomadaire Jeune Afrique.
M. Kolélas est le fils de Bernard Kolélas, ancien Premier ministre en 1997, en pleine guerre civile.
Candidat indépendant en 2016, M. Kolélas est désormais soutenu par sa formation, l’Union des démocrates humanistes (UDH).
M. Kolélas a demandé à ses militants d’aller se faire inscrire massivement sur les listes électorales.Lancée le 7 janvier, une opération de révision de ces listes doit être clôturée officiellement le 16 février.
Un autre candidat s'est déclaré lundi: Albert Oniangué, ancien aide de camp du président Sassou Nguesso entre 1979 et 1992.
"Quand nous regardons la nation, il y a un naufrage collectif et toutes les élites assistent impuissantes à ce naufrage", a dénoncé M. Oniangué.
Les candidats doivent déposer leurs dossiers de candidature au plus tard le 7 février à la Direction générale des affaires électorales (DGAE).
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