Alors que les groupes armés dénoncent une justice arbitraire, la juridiction internationale rappelle qu'elle se place aux côté des victimes. Notre invité est Mike Cole, représentant de la CPI en Centrafrique. Des propos recueillis par Stéphanie Hartmann.
Répondant au délai entre la transmission du mandat d'arrêt à l'encontre de Mahamat Said Abdel Kani aux autorités centrafricaines et son arrestation, Mike Cole affirme : « Pour que justice soit faite, il faut trois choses concomitantes : un mandat d'arrêt, l'opportunité et la capacité ».
« La CPI ne communique pas sur les mandats d'arrêts non-exécutés pour permettre la mise en œuvre du processus judiciaire et garantir que les criminels qui ont commis les pires crimes soient traduits devant les tribunaux. »
Répondant aux critiques contre la CPI et à son efficacité pour lutter contre l'impunité : « Ce type de justice internationale est la seule chose que les chefs de guerre craignent. Ils doivent savoir que tout mandat d'arrêt émis par un juge de la CPI sera un jour ou l'autre exécuté. »
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