Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, briguera un cinquième mandat en avril prochain. Djibouti, qui abrite cinq bases militaires, constitue un allié stratégique de la France, comme nous le rappelle Sonia Le Gouriellec, maître de conférences en sciences politiques : "Djibouti est un facteur de puissance pour la France. Cette présence militaire est un moyen de pression pour les Djiboutiens, car ils peuvent négocier cette présence contre le fait que ces puissances internationales s'accommodent des pratiques de plus en plus en autoritaires du régime".
"Les deux parties ont des cartes à jouer : La France dispose d'atouts que les autres forces n'ont pas, comme la base du Héron, et cela sera dans les discussions. Côté djiboutien, le président se représente pour un cinquième mandat qui ne fait de doutes et est isolé régionalement, ce déjeuner lui assure une certaine crédibilté."
L'opposition djiboutienne, elle, appelle à manifester à Paris pour dénoncer cette réception et demande à Emmanuel Macron d'évoquer la question des droits humains et de l'élection. "Nous demandons au président français de ne pas accorder à IOG un répit pour les cinq prochaines années", Maki HOUMED-GABA, représentant de l'ARD, Alliance républicaine pour le développement.
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