La Tanzanie se disait jusqu'à récemment "libérée du Covid", mais la contestation grandit sur place face à une augmentation du nombre de morts, officiellement en raison de "pneumonies". L'infection au coronavirus et l'hospitalisation à Zanzibar de M. Hamad, leader de l'opposition locale depuis plus de 30 ans, avait été rendue publique le 31 janvier par son parti, l'ACT Wazalendo. "Hamad est mort ce matin à l'hôpital national Muhimbili, à Dar es Salaam, où il était hospitalisé depuis le 9 février de cette année", a déclaré mercredi à la télévision officielle Ali Hassan Mwinyi, président de Zanzibar. "La nation a perdu un patriote. Je déclare sept jours de deuil et le drapeau national sera en berne pendant ces jours", a-t-il ajouté.Dans un message publié sur Twitter, le président de la Tanzanie, John Magufuli, a également exprimé ses condoléances à la famille de M. Hamad et à l'ACT Wazalendo. Aucun des deux leaders n'a évoqué la raison du décès. La Tanzanie a publié pour la dernière fois des chiffres officiels sur les infections au coronavirus en avril 2020 et annoncé un mois plus tard, en défiance aux tests, avoir testé positif au Covid-19 une papaye, une caille ou encore une chèvre. En juin, M. Magufuli avait affirmé que les prières avaient sauvé son pays et l'avait déclaré "libéré du Covid".
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