Halima Sanda est gestionnaire de contrats et deploiement au sein d'une entreprise japonaise, basée en région parisienne. Elle vit à Paris depuis 15 ans, et regrette de ne pas pouvoir voter. Elle s'est même rendue à Niamey avant le Premier tour de l'élection pour tenter de voter, sans succès
« On aurait pu quand même apporter certains changements. Nos voix sont très importantes. J'ai même fait le déplacement pour le premier tour, mais c'était trop tard même la-bas au pays »
Les Nigériens de France sont basés essentiellement en région parisienne et région Rhône Alpes. Ils attendent beaucoup du futur président : notamment, pouvoir voter dans le futur, et pouvoir participer à la vie politique nationale. Autre demande : que les autorités permettent à la diaspora d'investir plus facilement au pays. Aboubakar Lalo est enseignant, et militant associatif.
« La diaspora, aujourd'hui, veut être architecte, actrice du développement. En ce qui concerne les transferts de fond, c'est 159 milliards de Francs CFA chaque année qui sont envoyés dans ce pays pour des soutiens familiaux, des frais scolaires, etc...
Notre vœu maintenant, est que cela se transforme en investissements »
Les Nigériens de France espèrent pouvoir peser pour les prochaines élections législatives. Sur 171 députés, 5 représentent la diaspora.
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