C'est le premier décès confirmé au cours des manifestations en faveur de M. Sonko, placé en garde à vue mercredi, officiellement pour les troubles à l'ordre public qu'il aurait causés en se rendant en cortège au tribunal où il devait être interrogé sur des accusations de viols."Il y a un décédé parmi les manifestants à Bignona", en Casamance (Sud), a dit à l'AFP un commandant de la gendarmerie sous le couvert de l'anonymat."On ne sait pas encore la cause (du décès). On est en train d'enquêter", a-t-il dit.Quatre gendarmes ont été blessés dans les heurts, a-t-il ajouté, sans donner un bilan des manifestants blessés.L'arrestation de M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et pressenti comme l'un des principaux candidats à celle de 2024, a provoqué les heurts parmi les plus sérieux qu'ait connus Dakar depuis des années.Des troubles ont été rapportés dans d'autres villes, y compris en Casamance. M. Sonko bénéficie d'un fort soutien dans cette région d'où son père est originaire et où il a passé une partie de sa vie.M. Sonko, 46 ans, chef du parti Pastef-Les Patriotes, est visé depuis début février par une plainte pour viols et menaces de mort déposée par une employée d'un salon de beauté dans lequel il allait se faire masser pour, dit-il, soulager ses maux de dos.
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