Dans ce document du 22 mars remis au Conseil de sécurité, le chef de l'ONU ne chiffre pas le nombre d'observateurs onusiens requis."J'appelle le Conseil de sécurité à donner à la Manul un mandat clair mais souple, adossé à des ressources supplémentaires, afin de permettre à l'ONU de soutenir pleinement le déploiement en Libye d'observateurs de la Manul qui opéreraient éventuellement à Syrte et dans ses environs, ainsi que dans d'autres zones le cas échéant", indique-t-il.Concernant la "ligne hiérarchique, la composante de surveillance du cessez-le-feu de la Manul ne sera pas intégrée au mécanisme de surveillance du cessez-le-feu dirigé et contrôlé par la Libye, mais oeuvrera plutôt en étroite coordination avec la Commission militaire conjointe (5+5 libyenne) et les sous-comités conjoints", indique Antonio Guterres."Le rôle des observateurs de la Manul se limitera à la surveillance des violations de l'accord de cessez-le-feu signalées au mécanisme de surveillance du cessez-le-feu par les observateurs nationaux et d'autres sources locales", précise le chef de l'ONU. "Pour ce faire, les observateurs de la Manul devront participer à des missions de surveillance au sol dans la zone désignée", relève-t-il."La composante de surveillance du cessez-le-feu de la Manul contribuera également à la formation des observateurs nationaux", précise-t-il en évoquant aussi un rôle de "secrétariat" au profit de la Commission militaire libyenne dite "5+5".En retour, "les parties libyennes doivent s'engager à protéger à tout moment le personnel, le matériel et les installations de l'Organisation des Nations Unies", réclame Antonio Guterres.Pour ce qui est du "mécanisme de surveillance du cessez-le-feu dirigé et contrôlé par la Libye", basé à Syrte (centre), Antonio Guterres ne donne pas non plus de chiffre sur le nombre d'observateurs onusiens qui pourraient être mis à sa disposition.Selon des diplomates, ils pourraient n'être que cinq au côté de dix Libyens.Il est prévu par les Libyens que ce mécanisme donne une "priorité à l'ouverture de la route côtière entre Syrte et Abou Qreïn (environ 120 km), qui sera suivie par le retrait des combattants étrangers et des mercenaires", indique Antonio Guterres.Pour ce mécanisme, l'ONU "fournira au départ une équipe modulable d'observateurs qui travailleront aux côtés des observateurs des représentants de la Commission militaire conjointe 5+5", dit-il, en précisant que la contribution d'organisations régionales au dispositif libyen, notamment l'Union africaine, l'Union européenne et la Ligue des États arabes, "devra être apportée par l'intermédiaire de l'Organisation des Nations Unies".
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