Lundi, 972 détenus ont été libérés de la prison centrale de Mpimba à Bujumbura, la plus grande du pays, lors d'une cérémonie présidée par le chef de l'Etat burundais, le général Evariste Ndayishimiye. Le même jour, 331 détenus ont été libérés de la prison de Gitega, dans le centre du pays.
Des libérations saluées par l'Association Burundaise pour la protection des Droits Humains et des personnes détenues. Son président, Pierre Claver Mbonimpa regrette cependant que les prisonniers politiques soient exclus « le profil des prisonniers qui ont été libérés, ce sont des prisonniers qui avaient été condamnés à des peines allant jusqu'à 5 ans, il y avait des prisonniers malades, de maladies incurables. Les personnes qui ont été exclus sont les prisonniers politiques, d'opinion, tous ceux qui sont accusés d'atteinte à la sûreté de l'État ou de rébellion. Tous ces détenus ne sont pas considérés alors que lorsqu'un nouveau président fait une grâce, il commence par les prisonniers politiques. C'est pourquoi nous continuons à lancer ce cri d'alarme pour les prisonniers politiques »
Selon Pierre Claver Mbonimpa, les prisons burundaises sont bondées. Il y a près de 14.000 détenus majeurs pour 4.100 places au Burundi.
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