Le Niger est "confronté à l'existence de groupes terroristes dont la barbarie vient de dépasser toutes les bornes" et qui "se livrent à des massacres de civils innocents à grande échelle commettant à l'occasion de vrais crimes de guerre", a-t-il dit.Il a estimé que les chefs de ces groupes terroristes "relèvent d'autres pays, jamais aucun chef terroriste n'a fait cas de griefs contre notre Etat, encore moins formulé la moindre revendication en sa direction".Le Niger doit faire face dans sa partie est proche du Nigeria aux attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, et dans sa partie ouest proche du Mali à celles de groupes affiliés à l'Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.M. Bazoum a estimé qu'en ce qui concernait le groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS) dont les dirigeants "sont des ressortissants du Maghreb" et qui a ses bases "en territoire malien dans les régions de Ménaka et Gao", le combat "contre lui sera très difficile aussi longtemps que l'Etat malien n'aura pas exercé la plénitude de sa souveraineté sur ces régions"."La situation actuelle du Mali a un impact direct sur la sécurité intérieure de notre pays", a-t-il affirmé, ajoutant: "c'est pourquoi notre agenda diplomatique sera centré sur le Mali".Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année au Niger: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays.La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
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