Le programme du nouveau gouvernement a été adopté lundi par l'Assemblée nationale (410 voix sur 500 au total), nouvelle démonstration de force du président Félix Tshisekedi qui dispose de tous les leviers du pouvoir depuis qu'il a écarté en décembre son prédécesseur et ancien partenaire de l'ex-coalition au pouvoir, Joseph Kabila.A cette occasion, les Etats-Unis, la France, le Royaume Uni, la Belgique, le Japon, et la Suède notamment rappellent au président congolais ses engagements: "renforcer la démocratie", "garantir l'Etat de droit", améliorer le "climat des affaires" (lutte contre la corruption) et "assurer la sécurité" à l'Est.Pour "respecter l'échéance constitutionnelle de 2023", les signataires jugent "essentiel" de préparer des élections "libres, inclusives, transparentes et impartiales".Ils assurent le nouveau gouvernement de leur "soutien pour la mise en oeuvre des réformes reflétant la volonté du peuple congolais".Le communiqué est exceptionnellement signé par les grands "partenaires" de la RDC (tous des démocraties), à l'exception de la Chine très présente dans l'exploitation des minerais congolais, et de la Russie.Le président du Conseil européen Charles Michel doit rencontrer jeudi à Kinshasa le chef de l'Etat congolais, également président en exercice de l'Union africaine (UA), a indiqué jeudi la délégation de l'UE à Kinshasa.M. Tshisekedi a été reçu ce mardi à l'Elysée par son homologue Emmanuel Macron, à qui il a demandé le "soutien" de la France pour lutter contre les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé "islamiste" qui massacre des civils dans l'Est du pays.La RDC dépend en grande partie de l'aide bilatérale et multilatérale pour compenser les faiblesses de son budget.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous