Un haut responsable de l'entreprise a récemment accusé Andre de Ruyter, devant une commission parlementaire étudiant les comptes annuels du fournisseur d'électricité, d'écarter les fournisseurs noirs.M. de Ruyter a pris la tête d'Eskom en janvier 2020, après une énième démission à ce poste."Ces accusations jettent le discrédit sur Eskom", a regretté mardi le conseil d'administration de l'entreprise dans un communiqué, après avoir dans un premier temps tenté de défendre sa direction. Des tensions raciales subsistent encore en Afrique du Sud, vestiges du régime d'apartheid qui s'est terminé il y a près de 30 ans.Eskom, première compagnie d'électricité du continent, lutte pour mettre fin aux pannes qui entravent la croissance économique du pays le plus industrialisé d'Afrique.Chargé d'améliorer ses performances, M. de Ruyter est confronté aux dommages causés par des années de corruption, de mauvaise gestion et de dépenses excessives qui ont abouti à des milliards d'euros de dettes, malgré les multiples renflouements de l'État.Le prédécesseur de M. de Ruyter, Phakamani Hadebe, avait rendu les armes en invoquant les "exigences inimaginables" du poste, devenant ainsi le dixième président à quitter l'entreprise au cours de la dernière décennie.
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