"Bien sûr ces événements vont impacter le calendrier du projet et à ce stade nous estimons cet impact à au moins un an de retard", a-t-il déclaré lors d'une conférence avec des analystes financiers. Total prévoyait jusqu'à présent un démarrage en 2024 pour ce projet baptisé Mozambique LNG, mené au sein d'un consortium, qui représente un investissement total de 20 milliards de dollars.Total a mis à l'arrêt début avril ce chantier qui doit voir naître un immense complexe de gaz naturel liquéfié (GNL ou LNG en anglais).Quelques jours auparavant, le 24 mars, des groupes armés avaient attaqué la ville portuaire de Palma, à seulement dix kilomètres du site gazier, faisant des dizaines de morts. Le raid avait été revendiqué par le groupe Etat islamique.Total a récemment déclaré une situation de "force majeure" pour son projet. Cette notion juridique est invoquée lorsque des conditions exceptionnelles empêchent la poursuite d'un chantier, et l'exécution des contrats qui y sont liés."Nous avons déclaré la force majeure et nous gérons la situation avec les sous-traitants pour minimiser les dépenses tant que nous n'avons pas de clarté sur la situation", a commenté Jean-Pierre Sbraire."Nous espérons que les actions menées par le gouvernement du Mozambique et ses partenaires régionaux et internationaux permettra la restauration de la sécurité et stabilisera la province de Cabo Delgado d'une manière durable", a-t-il ajouté.jmi/tsq/abx
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