"Ces critères peuvent contribuer à la mise en oeuvre de l'Accord (de paix au Soudan du Sud), de la cessation des hostilités et du cessez-le-feu permanent", estime-t-il dans ce document obtenu par l'AFP.Ils portent pour le premier sur "les progrès en matière politique et de gouvernance", pour le second sur "les progrès en désarmement, en démobilisation et en réintégration (de combattants) et dans la réforme du secteur sécuritaire", et enfin pour le troisième sur "les progrès sur la situation humanitaire et des droits humains", précise le chef de l'ONU.Le dernier renouvellement de l'embargo sur les armes, pour un an, remonte au 31 mai 2020.Début décembre, les experts de l'ONU chargés du contrôle de cet embargo avaient appelé à son maintien dans un rapport qui relevait plusieurs violations.Ce point de vue avait été alors partagé par l'ONG Amnesty International qui avait dénoncé "la recrudescence de violences contre des civils en 2020"."Le réapprovisionnement en armes et en munitions des forces de sécurité gouvernementales ou des groupes armés non étatiques (...) ferait peser une menace supplémentaire sur les civils et mettrait en péril la paix et la sécurité au Soudan du Sud", avaient notamment fait valoir les experts de l'ONU.Le Soudan du Sud a été le théâtre pendant six ans d'une guerre civile qui a fait quelque 380.000 victimes et qui s'est officiellement terminée par la création en février 2020 d'un gouvernement d'union nationale.
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