Le long texte de 13 pages, rédigé par le Royaume-Uni, a recueilli l'unanimité des 15 membres du Conseil, selon la même source.Sa mise au point a été depuis février particulièrement ardue entre les Occidentaux et les membres africains du Conseil - Kenya, Niger, Tunisie - qui ont été jusqu'à obliger Londres à un report du vote de 15 jours. La question du financement de l'Amisom a notamment figuré parmi les points clés de désagrément.Après l'annonce du résultat, le Niger au nom des membres africains du Conseil auxquels s'était joint Saint-Vincent et les Grenadines, a vivement et longuement critiqué la manière dont les négociations sur la résolution ont été menées par le Royaume-Uni et la non-prise en compte de certaines de leurs observations.Celles-ci ont été "rejetées sans aucune explication convaincante, voire aucune explication", s'est insurgé l'ambassadeur du Niger, Abdou Abarry.Selon lui, le texte final ne reflète pas les prises de position de l'Union africaine. Il a aussi estimé que le processus de négociations nécessitait "de repenser le système des pays plumes" qui rédigent les résolutions de l'ONU, à savoir en majorité les ex-puissances coloniales qui sont aussi membres permanents du Conseil de sécurité.La résolution autorise "les Etats membres de l'Union africaine à maintenir le déploiement de 19.626 militaires jusqu'au 31 décembre 2021" en Somalie, avec la consigne "de commencer en 2021 un transfert progressif" de ses missions sécuritaires "aux forces de sécurité de Somalie".Le mandat de l'Amisom expirait dimanche.
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