"Le village de Tin-akoff, dans la province de l'Oudalan, a fait l'objet d'une attaque terroriste dans la nuit de samedi à dimanche. Au moins trois civils ont été tués par des assaillants qui ont effectué des tirs dans un secteur du village", a déclaré une source sécuritaire. "Les victimes sont toutes des hommes" et "au moins deux personnes étaient toujours portées disparues ce matin (dimanche), après le passage des terroristes", a affirmé un élu local, évoquant également des dégâts notamment "des concessions incendiées". Dans la journée de samedi, "un convoi mixte, de soldats et de VDP (volontaires pour la défense de la Patrie, des supplétifs engagés dans la lutte antijihadiste ndlr), qui sécurisait un convoi de vivres, a été soufflé par l'explosion d'un engin artisanal, sur l'axe Seba-Mansila. Trois soldats ont été blessés", a indiqué une autre source sécuritaire dans le nord du pays.Les engins explosifs improvisés (EEI) sont une arme de prédilection des jihadistes contre les forces de défense et de sécurité, qui tuent aussi de nombreux civils.Le 3 mai, au moins 25 personnes, dont deux supplétifs civils ont été tuées et onze "terroristes neutralisés" dans l'attaque d'un village de Kodyel, dans l'Est du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne, selon le gouvernement.Cette attaque, l'une des plus meurtrières depuis le début de l'insurrection jihadiste au Burkina il y a six ans, est survenue une semaine après une embuscade contre une unité mixte anti-braconnage dans cette même région, à la suite de laquelle deux journalistes espagnols et un défenseur irlandais de la faune sauvage ont été enlevés puis "exécutés par les terroristes", selon les autorités du Burkina.Pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à de fréquentes attaques jihadistes ayant fait plus de 1.300 morts et ayant contraint plus d'un million de personnes à fuir leurs foyers.
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