Cette offre, confirmée par des sources diplomatiques et au sein des Nations unies, intervient alors que le Kenya lutte contre une virulente troisième vague de contaminations et a enregistré la semaine dernière un chiffre record de décès quotidiens.Le bureau des Nations unies à Nairobi (UNON), qui emploie environ 20.000 personnes, a indiqué avoir accepté que le gouvernement leur offre des doses du vaccin AstraZeneca en précisant que seules les personnes les plus à risques seraient éligibles."Ce n'est pas une vaccination à grande échelle de tous les membres du personnel des Nations unies", a déclaré dimanche à l'AFP un porte-parole de l'UNON, Newton Kanhema.Les inscriptions pour se faire vacciner se sont ouvertes dimanche et la vaccination devrait débuter mardi.Le Kenya est encore au début de sa vaccination pour les travailleurs les plus exposés au virus.Les premières doses ont été administrées le 5 mars. Le 19 mars, le ministère de la Santé a indiqué que 28.000 personnes travaillant dans le secteur médical, l'enseignement et la sécurité avaient reçu la première de leurs deux injections réglementaires.En mars, Le Kenya a acquis environ un million de doses du vaccin AstraZeneca via le dispositif Covax créé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) au bénéfice des pays les plus démunis.Un deuxième lot de 100.000 doses est ensuite arrivé d'Inde, tandis qu'un troisième est attendu en avril."Les Nations unies ont du personnel déployé partout dans le monde et ces personnels sont aussi vulnérables que n'importe qui", a commenté M. Kanhema. "Nous avons du personnel médical à la clinique des Nations unies, ce sont des travailleurs en première ligne. S'ils reçoivent le vaccin, c'est en harmonie avec ce que le gouvernement kényan est en train de faire", a-t-il ajouté.Un diplomate basé à Nairobi a par ailleurs indiqué à l'AFP que son ambassade avait reçu une proposition de vaccins gratuits émanant du ministère des Affaires étrangères. Le ministère n'était pas disponible pour commentaire."Le programme de vaccination reste inchangé et vise tous les résidents au Kenya, y compris ceux qui servent dans le corps diplomatique", a néamoins indiqué dimanche le ministère de la Santé.Le Kenya a enregistré près de 2.000 décès dus au coronavirus, dont 28 pour la seule journée de vendredi, un record. Le pays de 52 millions d'habitants, qui a enregistré dimanche 747 nouveaux cas de contaminations, comptabilise 120.910 cas depuis le début de la pandémie.str-np/blb/ial/
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