Le 11 juin s'est tenu le Forum Economique international sur l'Afrique 2010 au Ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, à Paris. Etaient invités, des ministres d'Etats africains, des banquiers et des économistes, pour discuter des perspectives de l'Afrique. Au programme, la fiscalité et le développement ont aussi été abordés. Il en est ressorti que l'Afrique a bien su faire face à la crise qui a touché tous les continents. Cette sortie ne s'est pas faite sans aide extérieure. Le FMI a, par exemple, permis au Sénégal de continuer à investir durant cette période difficile. Nizar Baraka, Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des affaires économiques et générales du Maroc, nous explique l'aide qu'a reçu son pays de la part de l'Union Européenne. Il en profite pour détailler les nouveaux axes du développement.Pour Charles Koffi Diby, ministre de l'Economie et des finances de Côte d'Ivoire, le pays doit sa sortie de crise aux nombreuses réforme menées et à une gestion en toute transparence. Le pays dispose d'un fort potentiel qu'il souhaite transformer en richesses. La Côte d'Ivoire est un important exportateur de cacao. Il veut développer ses produits à forte valeur ajoutée. Le but : la transformation en chocolat, et ce, au niveau national. Lamido Sanusi, Gouverneur de la banque centrale du Niger, juge difficile de concurrencer les entreprises de fabrication chinoise. Il faut les inviter à travailler en harmonie et les pousser à investir. Pour lui, une levée de mesures protectionnistes devrait être envisagée. Monsieur Sanusi a abordé le problème de la fuite des cerveaux. Au Niger, moins de 5% des candidats ont les moyens nécessaires pour accéder aux universités. Abdoulaye Diop, Ministre de l'Economie et des Finances de la République du Sénégal, se pose la question : pourquoi les jeunes quittent ils l'Afrique ? Les différents progrès de ces dernières années ont permis de freiner cette fuite, et la tendance commence ainsi à s'inverser. Mais Razia Khan, chef des macro-économies et chef régional de la recherche, en Afrique, de Standard Chartered Bank, soulève un autre aspect ; pour elle, la fuite des cerveaux n'est pas une mauvaise chose. Il faut considérer le phénomène comme une exportation, au même titre que le cacao ou le coton.Enfin le Ministre des finances sud africain, Pravin Gordhan, ne pouvant pas se rendre sur place, a envoyé une vidéo enregistrée. Il s'y est excusé de son absence, due aux nombreux préparatifs de la Coupe du Monde de Football, et s'est montré très enthousiaste quand à la future rencontre France Afrique.Nicolas Daghero, Africa N°1, Paris
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