"Il est inquiétant qu'au moins 6.000 personnes, dont un grand nombre d'enfants, aient rejoint Ceuta à la nage, en mettant leur vie en danger. Beaucoup ont dû être secourus, une personne est morte", a déclaré la commissaire aux Affaires intérieures devant le Parlement européen."Le plus important maintenant, c'est que le Maroc continue à s'engager à empêcher les départs irréguliers, et que ceux qui n'ont pas le droit de rester soient renvoyés de façon ordonnée et efficace. Les frontières espagnoles sont les frontières de l'Europe", a-t-elle poursuivi."L'Union européenne veut bâtir une relation avec le Maroc basée sur la confiance et des engagements partagés. La migration est un élément clé à cet égard", a ajouté la responsable suédoise.Les forces de l'ordre marocaines sont intervenues mardi matin pour stopper le flux de migrants. De son côté, le ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a annoncé que son pays avait renvoyé au Maroc 1.500 des quelque 6.000 migrants entrés à Ceuta et continuait ces renvois.Les relations diplomatiques entre les deux pays se sont tendues depuis l'accueil en Espagne, fin avril, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, venu pour des soins.Le conflit au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée "territoire non autonome" par les Nations unies en l'absence d'un règlement définitif, oppose depuis plus de 45 ans le Maroc au Polisario, soutenu par l'Algérie.Le Polisario réclame un référendum d'autodétermination alors que Rabat propose une autonomie sous sa souveraineté.
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