Les violences qui ont déjà fait au moins 121 morts ont touché les deux provinces les plus peuplées du pays, le Kwazulu-Natal (KZN, Est) et le Gauteng où se situe Johannesburg, plus grande ville du pays. Par endroits, les vaccinations ont dû être suspendues en raison de difficultés en approvisionnement avec des transports coupés et le pillage de pharmacies. "Le KZN se situe dans la phase ascendante de la courbe épidémique", a déclaré vendredi à l'AFP le virologue sud-africain Barry Schoub, membre du conseil scientifique auprès du ministère de la Santé. La veille, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'était dite "préoccupée par les trois derniers jours d'émeutes dans certaines parties d'Afrique du Sud"."Le gouvernement doit se préparer, et nous à l'OMS nous nous préparons à voir une nouvelle augmentation des cas", a averti la directrice pour l'Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, lors d'une conférence de presse. En une semaine, les décès ont augmenté de plus de 40% sur le continent africain, qui s'approche du pic de cette troisième vague selon l'OMS. L'Afrique du Sud, la Namibie, la Tunisie, l'Ouganda et la Zambie concentrent 83% des nouveaux décès enregistrés.Manque de vaccins, lassitude face aux mesures de prévention et propagation accrue des variants du virus expliquent la montée en flèche des cas. Actuellement, le très contagieux variant Delta a été détecté dans 21 pays africains. L'Afrique du Sud est officiellement le plus pays africain le plus touché par le virus, avec plus de 2,2 millions de cas recensés et près de 66.000 morts. Ces dernières 24 heures, plus de 16.400 nouvelles infections ont été enregistrées et 377 décès.
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