Lors de son audition, le jeune officier putschiste s'est présenté comme le leader de patriotes mus par l’intérêt supérieur de la nation. Selon lui, la décision de prendre le pouvoir a été motivée par une guerre de clans au sein de la présidence gabonaise, à la suite de l'AVC d'Ali Bongo, et la crainte d'une prise de pouvoir par Frédéric Bongo, son frère.
Rapidement arrêté à sa sortie de la télévision nationale, Kelly Ondo Obiang dit avoir été torturé. Ses tortionnaires voulaient qu'il attribue la paternité du coup d'Etat à Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d'Ali Bongo, aujourd'hui en détention.
Sur dix accusés, neuf militaires et un civil, six ont déjà été entendus par le tribunal militaire de Libreville. L'audition des autres accusés doit avoir lieu ce jeudi. Mais SOS Prisonniers Gabon dénonce d'ores et déjà une parodie de justice.
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