Ces "marches pacifiques et silencieuses" auront lieu les 3 et 4 juillet."L'heure est grave, car jamais le peuple burkinabé n'a été autant endeuillé que lors de ces cinq dernières années: près de 595 attaques terroristes, plus de 1.500 morts, des blessés par milliers et environ 1,5 million de déplacés internes", a affirmé à la presse le chef de l'opposition Eddie Komboigo, accompagné d'autres dirigeants d'opposition.L'opposition "ne saurait rester silencieuse face à cette tragédie persistante", a ajouté M. Komboigo, affirmant que l'attaque de Solhan début juin, constituait "le point d'orgue de l'hécatombe". Dans la nuit du 4 au 5 juin des hommes armés - dont "des jeunes âgés de 12 à 14 ans" selon le gouvernement - ont attaqué la localité de Solhan (Nord-Est), tuant au moins 132 personnes selon le gouvernement, 160 selon des sources locales.Selon le gouvernement, cette attaque, la plus meurtrière depuis le début des actions jihadistes au Burkina en 2015, a été perpétrée par une composante du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) principale alliance jihadiste au Sahel liée à Al-Qaïda.Cette situation "dramatique" prouve "l'incapacité du gouvernement à trouver des solutions pour la sécurité des Burkinabé", selon l'opposition, qui entend aussi par ces marches "rendre hommage aux victimes", manifester son "soutien aux forces de défense et de sécurité" et sa "solidarité aux déplacés internes".Pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.Jeudi, le Parlement a voté pour un an la prorogation de l'état d'urgence en vigueur depuis décembre 2018 dans plusieurs provinces du pays.
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