Le Parlement a indiqué dans un communiqué "avoir reçu une correspondance du président Cyril Ramaphosa l'informant avoir autorisé l'utilisation de 1.495 membres" des forces de défense sud-africaines pour soutenir le Mozambique dans sa "lutte contre les actes de terrorisme et les extrémistes violents".
Des groupes jihadistes, connus localement sous le nom d'Al-Shabab ("les jeunes" en arabe), font régner la terreur depuis fin 2017 dans la province de Cabo Delgado, frontalière de la Tanzanie, riche en gaz naturel mais à la population très pauvre.
Le déploiement des forces sud-africaines, prévu du 15 juillet au 15 octobre, fait suite à l'annonce en juin par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), de sa décision d'envoyer des troupes au Mozambique.
Le Botswana a déjà annoncé l'envoi de troupes, et hors de la région, un autre pays africain, le Rwanda, s'est engagé le 9 juillet à déployer un millier de soldats au Mozambique.
Le président mozambicain Filipe Nyusi, lui-même ancien ministre de la Défense, se montrait jusqu'à récemment réticent à toute aide militaire étrangère, insistant sur la souveraineté de son pays, indépendant depuis 1975.
Les attaques des jihadistes, qui sont montées en puissance depuis un an, ont fait 3.100 morts, selon l'ONG Acled, et forcé environ 817.0000 autres à fuir, selon les autorités mozambicaines.
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