Trois de ces personnes sont le publicitaire Arnaud de La Villesbrunne, ancien directeur de l'agence Publicis, l'homme d'affaires Pierre Reynaud et Noël Dubus, un homme condamné pour escroquerie, a-t-on ajouté de même source confirmant des informations du Parisien et de Libération.Une quatrième personne, au rôle plus secondaire, et dont l'identité n'a pas été révélée, est également en garde à vue, selon une source proche du dossier.Tous ont été placés en garde à vue jeudi en même temps que Mimi Marchand, la patronne de l'agence photo BestImage et le journaliste de l'hebdomadaire Paris-Match, François de Labarre, qui a été libéré dans la soirée, sans aucune charge, ni convocation ultérieure devant un juge.La garde à vue de Mme Marchand a été prolongée de 24 heures.L'information judiciaire ouverte, confiée à deux juges d'instruction parisiens pour "subornation de témoin" et "association de malfaiteurs", concerne une interview accordée en novembre 2020 par Ziad Takieddine au journaliste de Paris-Match qui s'était rendu au Liban avec un photographe de BestImage.Dans cet entretien, M. Takieddine était revenu sur ses déclarations impliquant un financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.Selon Le Parisien, Noël Dubus, qui s'est rendu à deux reprises à Beyrouth pour y rencontrer M. Takieddine avant sa rétractation, aurait bénéficié de versements suspects, via M. de La Villesbrunne, qui était un des prestataires de la campagne présidentielle de M. Sarkozy.Selon Libération, l'homme d'affaire Pierre Reynaud aurait, quant à lui, avancé à M. Dubus des fonds à remettre à M. Takieddine.
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