Le Centre transnational de la mer Rouge, créé par l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) avec le soutien du gouvernement suisse, avait lancé le 20 juillet la Fleur de Passion sous pavillon suisse depuis la station balnéaire israélienne d'Eilat.Composée de six scientifiques et de quatre membres d'équipage européens, l'expédition avait pour objectif de créer la toute première étude complète des coraux de toute la mer Rouge, susceptible de fournir de précieuses informations sur la viabilité à long terme des récifs.La délégation était entre autres dirigée par Maoz Fine, chercheur israélien de l'Institut interuniversitaire des sciences marines d'Eilat.Des scientifiques du Soudan devaient se joindre à l'étude, ce qui aurait constitué une toute première collaboration universitaire majeure avec un chercheur israélien, moins d'un an après la normalisation des relations entre les deux pays.Mais juste un jour après avoir mis les voiles, le navire a heurté un récif dans le détroit de Tiran, un passage étroit entre l'Egypte et l'Arabie saoudite.La marine égyptienne a évacué l'équipage à Charm el-Cheikh, dans l'attente de voir si le navire pouvait être réparé et si l'expédition pouvait reprendre.Mais l'expédition a indiqué mercredi qu'elle devait reporter sa mission au Soudan à 2022, la Fleur de Passion ne pouvant pas être réparé à temps. "Ce report est certes regrettable mais il ne remet aucunement en cause le projet dans son ensemble. Notre action s'inscrit en effet dans une perspective à long terme et nous entendons la mener quels que soient les aléas rencontrés", a assuré Anders Meiborn, de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.
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