Dans cette déclaration approuvée à l'unanimité lors d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité initiée par la France et ses membres africains (Kenya, Niger et Tunisie), la plus haute instance onusienne souligne la nécessité d'une coordination entre les Casques bleus et les forces présentes sur le terrain.Le Conseil n'identifie pas ces forces dans sa déclaration mais semble viser de manière implicite le contingent de plus d'un millier de militaires russes qualifiés d'"instructeurs" par Moscou, et plusieurs centaines de mercenaires du groupe privé russe Wagner déployés en Centrafrique.Il ne détaille pas non plus ce qui a provoqué sur le terrain cette réunion soudaine du Conseil de sécurité, se bornant à rappeler que "des attaques contre des Casques bleus des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre".Selon un diplomate s'exprimant sous couvert d'anonymat, "la Minusca a été la cible d'entraves et d'attaques médiatiques sur le terrain".Fin mai, le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, qui s'est rendu la semaine dernière en Centrafrique, avait évoqué lors d'une rencontre avec des médias des "incidents" survenus récemment entre des Casques bleus et d'autres forces sur le terrain, sans en préciser la nature. Lors de sa réunion, le Conseil de sécurité a bénéficié d'un exposé du chef de la mission de l'ONU en Centrafrique, Mankeur Ndiaye, mais rien n'a filtré de son propos.Ex-puissance coloniale, la France a annoncé lundi avoir gelé son aide budgétaire à la Centrafrique et suspendu sa coopération militaire avec la Centrafrique, accusée d'être "complice" d'une "campagne de désinformation massive" antifrançaise téléguidée par les Russes.
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