Logés à la Préfecture en plein centre de la capitale, les services d'immigration sont pris d'assaut chaque jour par les demandeurs de passeports, a constaté le correspondant de l'AFP. "On nous fait comprendre qu'il n'y a pas de cartons disponibles pour imprimer les passeports", se plaint un jeune étudiant sous couvert d'anonymat. Il a déposé sa demande le 20 août et s'est acquitté du prix du passeport, soit 50.000 FCFA (76 euros). "Depuis lors je défile ici sans suite", ajoute-t-il, disant être en retard de deux semaines parce qu'à l'université de Douala (Cameroun) où il s'est inscrit les cours ont démarré depuis le 6 septembre. Logé à la même enseigne, Guy-Serge Loemba, 23 ans, attend son passeport depuis le 7 juillet. Lui est inscrit à la faculté de droit de l'Université de Montpellier (France). "Nous venons ici tous les jours, parfois de 06H00 à 19H00 (05H00 à 18H00 GMT). Nous leur présentons nos récépissés et les accords préalables de nos établissements pour attester que nous sommes des étudiants, mais rien ne se débloque", se lamente le jeune Loemba. "Les passeports ne sont pas fabriqués par nous (...) Nous avons un partenaire", a expliqué à la presse le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, après un séminaire gouvernemental organisé ce week-end. "Les éléments de blocage qui ont retardé la production massive des passeports ont été levés. La question va trouver une solution dans les meilleurs délais", a-t-il assuré, sans plus de précisions.
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