La plupart des centres de santé à Bissau étaient fermés ou fonctionnaient au ralenti mercredi, selon des habitants de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest contactés par l'AFP. Les infirmiers et techniciens de santé ont lancé mardi un mot d'ordre de "boycott illimité" pour réclamer le paiement des heures supplémentaires, des primes de risque pour ceux qui s'occupent des malades du Covid-19, davantage d'équipements, ainsi que la prise en charge de leurs collègues contaminés. Une partie a repris progressivement le travail à la suite d'une réunion mardi avec le ministre de l'Intérieur Botché Candé. Huit chefs de service de l'hôpital Simao Mendes de Bissau ont démissionné mardi, selon Felipe Cafe Mbatché, technicien de santé et porte-parole du syndicat dans l'établissement, ainsi qu'une autre source médicale. Les raisons de cette démission n'ont pas été rendues publique mais médecins et techniciens "sont sur le même bateau et confrontés aux même problème", a déclaré à l'AFP M. Mbatché. Le gouvernement a fait appel aux médecins militaires pour parer au plus pressé, a-t-il indiqué. Outre la pandémie de coronavirus, la Guinée-Bissau est confrontée en cette période de pluies au paludisme et à la grippe
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