Les dernières élections locales remontent à 1988, a-t-il rappelé lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le nouveau scrutin va représenter "le fruit d'un compromis politique majeur qui sous-tend l'équilibre critique du régime de partage des pouvoirs consacré par l'Accord politique pour la paix et la réconciliation" de février 2019, a relevé Mankeur Ndiaye. "Il en résulte que tout retard ou la non-tenue de ces élections exposerait l'intégrité de l'Accord à des risques de remise en cause du processus de paix", a-t-il averti. Après le cessez-le-feu décrété unilatéralement vendredi par le président Faustin-Archange Touadéra, son projet de "dialogue républicain inclusif" constituera une nouvelle étape importante pour la stabilité du pays, a estimé l'émissaire. "La classe politique et la société civile ont un rôle à jouer avec le gouvernement et le soutien de la communauté internationale pour promouvoir l'appropriation nationale de ce processus combien important dans la quête de solutions politiques durables, vers la paix, la stabilité, la sécurité et la réconciliation nationale", a-t-il souligné. La Centrafrique est le théâtre d'une guerre civile depuis 2013, qui a cependant considérablement baissé d'intensité depuis trois ans.
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