Il "suit avec préoccupation les développements en cours à Eswatini, dont le récent déploiement de forces de sécurité armées dans diverses écoles, les informations faisant état d'un recours excessif à la force en réponse aux manifestations d'étudiants et la fermeture indéfinie d'écoles", indique son communiqué. Ces évolutions "affectent négativement les enfants et les jeunes" et le chef de l'ONU "exhorte le gouvernement à veiller à ce que les forces de sécurité agissent conformément aux normes internationales pertinentes en matière de droits humains, y compris la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant", ajoute le texte. Antonio Guterres "condamne tous les actes de violence et exhorte toutes les parties et les médias à s'abstenir de désinformation, de discours de haine et d'incitation" à la violence, précise-t-il. Depuis plusieurs semaines, des écoliers et lycéens d'Eswatini manifestent dans le calme pour réclamer la fin du régime et la gratuité de l'enseignement. Dimanche, les transports étaient à l'arrêt total dans ce petit pays pauvre et enclavé d'Afrique australe, anciennement appelé Swaziland. La répression d'une précédente vague de manifestations pro-démocratie en juin, organisées par la société civile et l'opposition, avait fait au moins 28 morts. En Eswatini, le roi nomme les ministres et contrôle le Parlement, et les partis politiques sont interdits depuis près de 50 ans. Couronné en 1986 à l'âge de 18 ans, Mswati III, qui a 15 épouses et plus de 25 enfants, est décrié pour sa poigne de fer et un train de vie fastueux.
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