"La Commission a saisi des entreprises liées au Hamas, dont la compagnie d'immobilier Hassan & al-Abed, un projet agricole du nom d'al-Bidaya, l'hôtel Paradise dans le centre de Khartoum, la compagnie de transfert d'argent al-Fayha qui servait (au Hamas) à faire des virements à l'étranger, et rompu un accord entre le mouvement et un homme d'affaires soudanais de Dongola, dans le nord du Soudan", a indiqué cette source à l'AFP. Le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza sous blocus israélien a de son côté assuré à l'AFP n'avoir "aucun investissement au Soudan". "Nous n'avons aucun problème avec aucune instance soudanaise", a martelé son porte-parole Hazem Qassem. Omar el-Béchir, renversé en 2019 après 30 ans d'un règne sans partage, avait un temps fait du Soudan la plaque tournante de figures islamistes internationales. Israël accusait alors Khartoum de fournir illégalement des armes au Hamas avec l'aide de l'Iran, ce que le Soudan, qui a, lui, accusé l'Etat hébreu d'avoir bombardé une usine d'armement sur son sol en 2012, a toujours fermement démenti. Les nouvelles autorités soudanaises ont depuis signé en janvier un accord portant sur la normalisation des relations avec Israël, décidée en 2020.
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