"La cour d'appel de Rabat a décidé de réduire la peine infligée à Saïd Abou Ali à trois mois de prison ferme", a déclaré à l'AFP Me Mohamed Nouini. Il doit sortir de prison le 24 novembre. L'imam Abou Ali avait été condamné en première instance le mois dernier à deux ans d'emprisonnement, notamment pour avoir violé l'état d'urgence sanitaire et appelé les imams et les préposés religieux à protester contre leurs conditions financières et sociales. Sa condamnation a suscité l'indignation des défenseurs des droits humains et des associations professionnelles d'imams au nom du droit à la liberté d'expression. Une campagne de solidarité a appelé à sa libération. Ex-directeur d'une école coranique à Guelmim (sud-ouest du Maroc), il avait été interpellé le 24 août par la police devant le domicile du ministre des Affaires islamiques Ahmed Toufiq à Rabat, d'après son avocat. Il était venu dans la capitale pour dénoncer une décision de le suspendre de ses fonctions d'imam d'une mosquée de Guelmim, selon son avocat. Des conflits ont déjà éclaté dans le passé entre les acteurs religieux marocains, qui réclament l'amélioration de leur statut social et de leur situation économique, et le ministère des Affaires islamiques.
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