"Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l'Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l'intensification des contrôles sécuritaires aux frontières Ouest", stipule le communiqué, sans autre précision. Cette décision a été prise lors d'une réunion extraordinaire du Haut conseil de sécurité algérien, présidée par le chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune et consacrée à l'évaluation de la situation après les gigantesques feux de forêt qui ont fait au moins 90 morts dans le nord du pays. Le président Tebboune a affirmé que la plupart des incendies étaient d'origine "criminelle". Les dirigeants algériens ont accusé une organisation indépendantiste kabyle basée à Paris d'être impliquée dans ces incendies et dans le lynchage d'un homme accusé à tort de pyromanie en Kabylie (nord-est), la région la plus touchée par les feux. Ils ont également mis en cause le mouvement islamo-conservateur Rachad établi à Londres. Ces deux mouvements, bêtes noires du pouvoir algérien, sont illégaux en Algérie où ils ont été classés comme "organisations terroristes" le 18 mai dernier.
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