Dans un revirement après des mois de déni de l'épidémie, les autorités ont récemment accepté de recevoir mi-octobre 500.000 doses du vaccin Sinopharm, offertes par la Chine. "Nous avons débuté la vaccination (lundi) après-midi (...) avec seulement quelque 25 volontaires qui se sont présentés pour être vaccinés hier, et ils ne sont pas très nombreux aujourd'hui", a expliqué mardi à l'AFP un médecin qui a requis l'anonymat. Visiblement sceptiques, les dirigeants burundais ont plusieurs fois prévenu qu'ils ne feraient pas de campagne de sensibilisation sur les vaccins, ni ne porteraient la responsabilité d'éventuels effets secondaires. "Si vous avez des conséquences néfastes demain, ne vous en prenez pas au gouvernement en l'accusant de ne pas avoir prévenu la population des risques", a réaffirmé dimanche le Premier ministre, le général Alain-Guillaume Bunyoni. "Bien sûr que nous ne pouvons empêcher ceux qui veulent se faire vacciner d'y aller, c'est leur droit", a-t-il ajouté. "Le vaccin contre le Covid a été découvert très vite, donc ceux qui l'ont inventé n'en connaissent pas encore les conséquences néfastes", a-t-il dit. Seuls deux pays n'ont désormais pas lancé de campagne de vaccination contre le coronavirus: l'Erythrée et la Corée du Nord, deux Etats très fermés. Selon les données de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Burundi a enregistré au total 19.730 cas de Covid-19 pour 14 décès.
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