Makossa Longuè Longuè, le célèbre chanteur camerounais était ce matin dans les studios d'Africa N°1 pour annoncer son concert du 2 Avril au Moulin Basset. L'occasion aussi de revenir sur ses déboires judiciaires qui durent depuis 2005 à la suite d'une plainte pour viol sur la nièce de son ancienne épouse Ebéné Mbassi. En septembre dernier il a été condamné à 10 ans de prison par la cour d'assise du tribunal de grande instance de Bordeaux. Il est depuis en liberté provisoire et a fait appel de la décision.Eugénie DIEKY : Pouvez-vous nous expliquer votre situation actuelle ?Longué Longué : C'est toujours la même affaire qui dure depuis des années, j'ai toujours bénéficié de la compréhension des tribunaux camerounais. J'ai toujours gardé mon sang froid et j'ai fait ce grand album qui a changé beaucoup de choses dans ma vie. E.D. : Qu'est-ce qui a changé ?L .L. : J'ai investi en Afrique, ce qui est très important. Ma vie a changé grâce à l'album « A bas Judas », surtout entre 2008 et 2009. Maintenant je pense avoir réussi en Afrique. Mais hélas, j'ai un procès ici, qui n'a pas tourné en ma faveur.E.D. : Quelle est la suite de ce procès ?L.L. : J'ai fait appel et j'attends la suite. Dieu seul connaît la vérité sur ce procès, et tant qu'il n'aura rien décidé je resterai debout. Auditeur N°1 : Bonjour « Le libérateur ». Je suis Fan et je voudrais savoir quelle est la réalité de cette histoire ?L.L. : Les gens pensent que je veux me défendre. Mais ce qui est sûr, c'est que j'ai dit que cette histoire de viol n'a pas de preuves scientifiques. Il y a beaucoup de contradictions dans ce dossier. Ces éléments ont d'ailleurs poussé le nouveau président de la chambre d'instruction à demander ma libération. Ma nièce est représentée par SOS Enfants violés, c'est-à-dire qu'il y avait quatre avocats contre moi. Mais la chambre d'instruction a trouvé qu'il y avait doute et a demandé ma libération. Je suis resté en France et je me suis présenté à chaque fois que la justice le souhaitait. Quand votre conscience vous tracasse vous ne faite pas ça, vous fuyez. J'assume et je veux la lumière sur cette histoire. Auditeur N°2 : Vous dites que ce n'était pas un viol crapuleux, mais il y a eu viol quand même ? On ne comprend rien.L.L. : J'ai fait une interview avec un jeune au Cameroun et on a transformé mes propos en disant « Longué Longué dit qu'il n'a pas violé avec un couteau ». J'ai dit que même les viols crapuleux ne mettent pas les gens en prison 10 ans. Il n'y a aucun élément, c'est juste parole contre parole. Auditeur N°3 : Pouvez vous vous produire au Cameroun ?L.L. : Je suis libre de mes mouvements, je peux me produire partout où je le souhaite. Il faut bien que je puisse travailler.Retrouvez l'intégralité des questions en Podcast ci-dessous
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