Dans un rapport à paraître vendredi et dont des éléments ont été diffusés la veille, portant principalement sur les conditions de détention des femmes à la prison de Makala (autre nom du Centre pénitentiaire de Kinshasa), l'ONG se dit "profondément préoccupée par le non respect de la spécificité et la vulnérabilité" des femmes détenues et des enfants qui les accompagnent Selon l'Acaj, il y a dans la prison 186 femmes dont 4 sont accompagnées de leurs nourrissons. L'ONG note "la surpopulation carcérale, des cellules vétustes et des installations sanitaires quasi inexistantes". Tout en saluant "l'amélioration de la fourniture en vivres et médicaments", elle deplore le décès de plus ou moins 150 prisonniers sur les six premiers mois de l'année. Cette mortalité, qui s'est aggravée par rapport à l'année passée selon l'Acaj, est due notamment au "manque de prise en charge médicale appropriée, à la promiscuité et aux conditions matérielles infra humaines". Contruite pour accueillir 1.500 pensionnaires, elle en comptait au 30 juillet plus de 9.000, affirme l'ONG. L'Acaj ajoute que ces conditions difficiles sont les mêmes dans plusieurs autres prisons de la République démocratique du Congo. Elle recommande notamment au gouvernement de construire "une nouvelle prison aux standards internationaux afin de désengorger celle de Makala".
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