La France et l'Union européenne se sont inquiétées auprès de la Russie de ces discussions, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, a expliqué le ministre lors d'une conférence de presse. Mais, a-t-il ajouté, Paris a annoncé sa volonté de réduire sa présence militaire au Mali et le gouvernement malien s'est en conséquence tourné vers des "compagnies russes privées". "Il s'agit d'une activité exercée sur une base légitime", a-t-il estimé, et "nous n'avons rien à voir avec cela". La France, l'Allemagne ou l'Estonie ont averti qu'elles réexamineraient leur présence militaire au Mali si un accord était conclu entre le gouvernement malien et des sociétés paramilitaires russes, notamment l'entreprise Wagner, réputée proche du Kremlin. Des membres de cette société sont déjà présents en Libye et en Centrafrique où ils font l'objet d'accusations d'exactions. A propos du retrait des mercenaires présents en Libye (russes mais aussi syriens, tchadiens ou soudanais), Sergueï Lavrov a souligné qu'il fallait qu'il s'opére de manière "synchronisée" avec un retrait des troupes étrangères (turques), afin de ne pas bouleverser l'équilibre des forces dans ce pays. L'ONU estime que plus de 20.000 mercenaires et militaires étrangers sont présents en Libye. Depuis des mois, des appels internationaux sont lancés pour leur retrait afin de garantir comme prévu la tenue le 24 décembre d'une élection présidentielle dans ce pays, après des années de guerre alimentée par des ingérences étrangères.
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