Ils demandent que "tous les groupes armés cessent immédiatement toutes les formes de violence", indique leur déclaration initiée par le Kenya, président en exercice en octobre du Conseil de sécurité, et adoptée lors d'une session ministérielle sur cette région du centre de l'Afrique. "Le Conseil de sécurité exige en outre que les groupes armés se dissolvent immédiatement et définitivement et que leurs membres déposent les armes", ajoute le texte qui souligne la nécessité notamment d'un "rétablissement de l'autorité étatique du gouvernement dans l'est de la RDC". Par ailleurs, la plus haute instance de l'ONU "condamne la poursuite de l'exploitation et du commerce illicites des ressources naturelles dans l'est de la RDC et dans la région", comme "l'étain, le tantale, le tungstène, l'or, les diamants, le cobalt, le coltan, le charbon de bois, le cacao, le bois et la faune", précise sa déclaration. Ce pillage "par les groupes armés et les réseaux criminels qui les soutiennent" compromet "la paix et le développement durables pour la région des Grands Lacs", estime le Conseil de sécurité. L'exploitation illégale des ressources naturelles est liée au trafic également illégal des armes légères qui "nourrit et accentue les conflits armés dans la région des Grands Lacs" et s'oppose à la prévention des crises et à la consolidation de la paix dans les pays qui s'y trouvent, insiste sa déclaration. La région des Grands Lacs inclut le Burundi, la RDC, l'Ouganda et le Rwanda.
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