"La dizaine d'employés de l'ONU encore en détention vendredi le sont toujours", a déclaré Farhan Haq lors du point-presse quotidien des Nations unies. "Cependant, il y a une petite bonne nouvelle concernant les chauffeurs sous contrat. Nous avons été informés que 34 d'entre eux ont été libérés alors que 36 d'entre eux sont toujours détenus", a précisé le porte-parole. "Ce ne sont pas du personnel de l'ONU mais des sous-traitants, mais nous sommes très heureux qu'environ la moitié d'entre eux arrêtés récemment aient été relâchées", a fait valoir Farhan Haq. Les arrestations avaient fait suite à l'état d'urgence décrété début novembre par le gouvernement d'Abiy Ahmed, alors que les combattants rebelles menaçaient de marcher sur la capitale. Selon des avocats, des milliers de Tigréens sont détenus de manière arbitraire depuis l'annonce de ces mesures, qui permettent aux autorités de détenir sans mandat toute personne soupçonnée de soutenir des "groupes terroristes". La guerre entre les autorités éthiopiennes et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) soutenu par l'Armée de libération oromo (OLA), déclenchée le 4 novembre 2020, a fait des milliers de morts et déplacé plus de deux millions de personnes. Elle est jalonnée d'exactions perpétrées par les deux camps.
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