"Nous avons appris la mort de Philippe Binkikita en Angleterre. Nous perdons là un officier bien formé, un Saint-Cyrien, un homme attentionné", a indiqué à la presse Jean Itadi, également ancien ministre du président Lissouba. "C'est regrettable que près d'un quart de siècle après la guerre de 1997 (qui a consacré le retour du président Denis Sassou Nguesso aux affaires, ndlr) il y ait encore des Congolais qui meurent en exil", a-t-il déploré. M. Itadi, qui dirige le Congrès africain pour le progrès (CAP, opposition), a souhaité qu'au nom de la réconciliation nationale, tous les exilés rentrent au pays. Il a également demandé au président Sassou Nguesso d'élargir tous les prisonniers, allusion faite au général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d'état-major (1987-1993) et à l'ancien ministre André Okombi Salissa. Ces deux personnalités ont pris part à la présidentielle de 2016. Elles ont été ensuite inculpées pour "atteinte à la sécurité intérieure de l'État", jugées et condamnées à 20 ans de prison en 2018. Philippe Bikinkita a été le dernier ministre de l'Intérieur de Pascal Lissouba, premier président élu du Congo en 1992. Ce dernier est mort l'an dernier et inhumé à Perpignan en France.
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