"Je déclare ma candidature à l'élection présidentielle, non pas parce que je cours après le pouvoir mais pour conduire notre peuple en cette période cruciale vers la gloire, le progrès et la prospérité", a-t-il déclaré dans son allocution depuis Benghazi, son fief. La candidature du maréchal Haftar, soutenu par des acteurs régionaux clefs impliqués dans le dossier libyen comme l'Egypte et les Emirats arabe unis, survient deux jours après celle de Seif al-Islam Kadhafi, le fils de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi. Le 22 septembre, le maréchal Haftar, 77 ans, s'était provisoirement retiré de ses fonctions à la tête de l'autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL), comme le stipule la loi électorale, pour pouvoir se présenter à la présidentielle. La loi électorale en question, critiquée par les détracteurs du maréchal Haftar, lui permet de se porter candidat à la présidentielle et de pouvoir retrouver son poste militaire s'il n'était pas élu. Le militaire, accusé par ses adversaires de vouloir instaurer une dictature militaire, cherche à conquérir le pouvoir par les urnes après l'échec retentissant de son aventure militaire aux portes de Tripoli, siège du gouvernement reconnu par l'ONU, en 2019. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en proie à des violences sanglantes et à des luttes entre pouvoirs rivaux dans l'est et l'ouest du pays. Dans son discours mardi, M. Haftar a affirmé que l'élection de décembre était "le seul moyen pour sortir la Libye du chaos". Après son discours, il devait se rendre dans un bureau de l'Autorité électorale pour formellement déposer sa candidature.
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