Un premier bilan donné mercredi par Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri où a eu lieu l'embuscade, faisait état de six soldats tués et de trois blessés. Jeudi, une responsable municipale a affirmé que l'attaque avait fait "neuf morts, six corps retrouvés hier et trois autres découverts ce matin" et que parmi les blessés figurait le chauffeur du préfet, qui lui n'a pas été touché. Mercredi, des hommes armés, probablement des jihadistes, ont attaqué le convoi du préfet de Bankilaré, un département limitrophe de la province du Séno dans le nord-est du Burkina Faso. Cette attaque contre le convoi d'un officiel nigérien est la première du genre dans cette région de Tillabéri, zone dite des "trois frontières" entre Niger, Burkina et Mali, théâtre depuis le début de l'année d'actions sanglantes de groupes jihadistes liés à Al Qaïda et à l'État islamique (EI), surtout contre des civils. Au moins trois policiers nigériens avaient été tués et plusieurs blessés dans la nuit de dimanche à lundi, lors de l'attaque du poste de contrôle frontalier de Petelkole, à 10 km de la frontière avec le Burkina, pays voisin également visé par les jihadistes.
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