M. Zuma s'est rendu dans un commissariat situé dans la ville de Pietermaritzburg, à l'est du pays, où il est jugé pour corruption, pour ouvrir une procédure pénale contre le magistrat Billy Downer qu'il accuse d'avoir fait fuiter son dossier médical. A son arrivée, Jacob Zuma est descendu rapidement de son véhicule et s'est dirigé vers l'entrée du bâtiment, entouré de membres du personnel de sécurité, ont constaté des journalistes de l'AFP. Il était accompagné d'une de ses filles, et a fait signe aux gens qui faisaient la queue devant le bâtiment en passant. Un petit groupe de sympathisants, vêtus de t-shirt imprimés "Zuma", étaient rassemblés dans la rue, chantant et dansant. Âgé de 79 ans, l'ancien chef d'Etat sud-africain a été libéré de prison en raison de problèmes de santé alors qu'il purgeait une peine de 15 mois de prison pour avoir obstinément refusé de se présenter devant une commission chargée d'enquêter sur la corruption d'Etat sous sa présidence (2009-2018). Il a été hospitalisé pendant son incarcération, et subi une intervention chirurgicale pour des raisons non dévoilées. Ses opposants accusent l'ancien combattant contre le régime de l'apartheid d'utiliser ses problèmes de santé comme excuse pour retarder davantage un long procès pour corruption lié à une affaire d'achats d'armes, en 1999, auprès de cinq entreprises européennes. Vice-président à l'époque des faits, M. Zuma est accusé d'avoir touché des pots-de-vin de l'entreprise française Thales, et est poursuivi pour 16 chefs d'accusation d'escroquerie, corruption et racket. La procès a débuté cette année après des décennies de reports et retards. M. Zuma souhaite que M. Downer se récuse pour avoir, selon lui, divulgué des informations médicales confidentielles auprès des médias. La prochaine audience est fixée au 26 octobre. M. Zuma a été reconnu coupable d'outrage, en juillet, pour avoir snobé une enquête distincte sur le pillage massif de fonds publics pendant son règne. Son incarcération avait alors déclenché une vague sans précédent de violences et de pillages dans le pays, faisant plus de 350 morts. pho-vid-sch/gs/bar/bat/blb [object Object]
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