Mais les manifestants bloquent toujours dans la ville de Port-Soudan (est), le port principal, l'aéroport ainsi que des routes pour obtenir la révision d'un accord de paix avec des rebelles offrant une meilleure représentativité à cette région pauvre où transite pourtant la majorité du commerce du pays. "Un tanker est en train d'être approvisionné au port de Bashayer après que les manifestants ont levé les barricades", a indiqué le ministère du Pétrole dans un communiqué. Mais "les autres blocages sont maintenus", a déclaré à l'AFP l'un des leaders des manifestants, Sayyed Ali Abou Amna. Les exportations de Pétrole sont vitales pour le Soudan du Sud comme pour le Soudan qui prélève environ 25 dollars pour chaque baril vendu par son voisin sud-soudanais. En proclamant son indépendance en 2011, après des décennies de conflit avec Khartoum, le Soudan du Sud a hérité de 75% des réserves pétrolières du Soudan pré-sécession. Mais, enclavé, il continue de dépendre des infrastructures du voisin soudanais pour l'exporter. La reprise des exportations est le fruit d'un accord temporaire conclu dimanche entre les autorités et des représentants des manifestants qui ont lancé leur mouvement de protestation le 17 septembre à Port-Soudan. La réouverture de Bashayer est une main tendue, expliquent les manifestants qui ont remis leurs doléances à une délégation ministérielle venue de Khartoum et chapeautée par un militaire du Conseil de souveraineté qui gère la transition au Soudan. Après cette visite, une délégation de l'Est est arrivée à Khartoum lundi pour discuter de ses revendications avec les autorités. La tribu des Beja, l'une des plus importantes de l'est soudanais et fer de lance de ces manifestations, a annoncé donner une semaine pour parvenir à un accord complet et durable.
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