Dans un communiqué diffusé sur ses chaînes Telegram, le groupe jihadiste a souligné que l'Ouganda faisait "partie des Etats qui participent à la guerre contre l'EI en Afrique centrale". Il a précisé que le premier attentat avait été mené près du quartier général de la police par un jihadiste ayant fait exploser une sacoche piégée. Deux jihadistes à moto ont mené le deuxième attentat, en faisant exploser deux autres sacoches au milieu d'un groupe de policiers rassemblés près du siège du Parlement qui devait se réunir. C'est la deuxième attaque meurtrière en Ouganda revendiquée par l'EI en quelques semaines, après un attentat à la bombe mené le 23 octobre dans un restaurant de Kampala qui avait tué une serveuse et fait plusieurs blessés. Une attaque suicide avait également été menée deux jours plus tard dans un bus près de la capitale, faisant un nombre indéterminé de blessés, mais sans revendication. Les autorités ougandaises avaient alors affirmé avoir établi "un haut niveau de connexion" entre les deux attentats, qu'elles ont attribués aux Forces démocratiques alliées (ADF). Les ADF sont un groupe rebelle musulman né en Ouganda et qui a fait souche depuis plus de 25 ans en République démocratique du Congo (RDC). Ils sont considérés comme le plus sanglant des plus de 120 groupes armés opérant dans l'Est de la RDC, où ils sont accusés d'avoir tué des milliers de civils. Depuis avril 2019, certaines attaques des ADF sont revendiquées par l'EI, qui désigne le groupe comme sa "Province d'Afrique centrale" (Iscap en anglais). En mars, les Etats-Unis ont placé les ADF sur la liste des "organisations terroristes" affiliées à l'EI. Le 8 octobre, l'Iscap avait également revendiqué un attentat à la bombe contre un poste de police de Kampala, qui n'a pas fait de victime connue.
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