Cette affaire aux détails macabres révélée lors du procès de la policière, Rosemary Ndlovu, a captivé le pays pourtant habitué à un taux élevé de criminalité. Cette femme de 46 ans faisait systématiquement souscrire aux membres de sa famille des assurances-vie et assurances-obsèques, puis organisait un par un leur meurtre. Ont ainsi été tués entre 2012 et 2017 son petit ami, son cousin, sa soeur, sa nièce, son neveu et un autre membre de sa famille. Elle a ainsi récupéré environ 1,4 million de rands (81.000 euros) mais elle a été arrêtée avant d'avoir pu ajouter à sa liste le meurtre de sa mère et d'un autre membre de sa fratrie, selon le tribunal. Avec une soigneuse préméditation, Ndlovu a fait appel à des tueurs à gages pour piéger ses victimes, qui ont été soit tués par balle soit frappés à mort. Elle a personnellement tué une seule personne, sa soeur, en empoisonnant son thé puis en l'étranglant après avoir constaté que le poison ne faisait pas effet. "L'accusée était soit la dernière personne à les avoir vus vivants soit la première personne à prévenir qu'ils étaient portés disparus", a souligné l'avocate générale, Riana Williams. "Elle se nommait bénéficiaire pour pouvoir profiter des assurances-vie et obsèques", a-t-elle ajouté. L'accusée a farouchement nié tout au long du procès. Elle avait été confondue en 2018, après qu'un des tueurs à gages avait prévenu la police qu'elle échafaudait un plan pour brûler la maison d'une autre de ses soeurs. Sa soeur et ses cinq enfants seraient morts calcinés durant leur sommeil. Ndlovu, qui fut autrefois une policière respectée, a montré peu d'émotion lors de son procès. Sa peine devrait être prononcée au début du mois prochain.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.