Des défenseurs des droits humains ont accusé le prédécesseur d'Hichilema, Edgar Lungu, d'avoir mené une "répression brutale" contre les dissidents sous son mandat, et dénoncé des violences policières qui ont fait au moins cinq morts depuis son élection en 2016. M. Hichilema, qui a pris les rênes de la Zambie la semaine dernière, a été arrêté plus d'une dizaine de fois au cours de sa carrière politique et a fait du rétablissement des libertés un des piliers de sa campagne électorale. Dans une adresse télévisée à la Nation, M. Hichilema a annoncé dimanche la nomination de nouveaux chefs de l'armée et annoncé le limogeage des chefs de la police. "Je relève tous les commissaires de police avec effet immédiat", a-t-il déclaré sans donner davantage de précisions. Le chef de l'Etat zambien a également exhorté la police à procéder à des enquêtes approfondies avant de d'arrêter des suspects, soulignant que "personne ne devrait être arrêté avant la fin des investigations". M. Hichilema a été élu le 12 août grâce à une très forte participation et avec près d'un million de voix d'avance face au sortant Edgar Lungu. Il a déclaré mardi pendant son discours d'investiture qu'il "fera en sorte "que tous les Zambiens soient réellement libres", avec des médias indépendants et des institutions solides. "Nous allons restaurer l'état de droit, l'ordre général, et ramener notre pays à la normale", a-t-il déclaré.
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