Cette responsable nommée "Chief Heat Officer", Eugenia Kargbo, a déclaré vendredi à l'AFP que son rôle, qui implique la planification des vagues de chaleur dangereuses, est le premier de ce type sur le continent. "Les vagues de chaleur extrême affectent notre santé, notre environnement et notre sécurité alimentaire", a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle engagerait également les "communautés vulnérables" pour trouver des solutions. La Sierra Leone, une ancienne colonie britannique riche en diamant, est l'un des pays les plus pauvres du monde, encore en train de se remettre d'une guerre civile brutale de 1991 à 2002 et de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest de 2014 à 2016. Environ un tiers du 1,2 million d'habitants de sa capitale balnéaire, Freetown, vivent dans des bidonvilles surpeuplés, où Mme Kargbo a déclaré que les résidents étaient plus exposés au changement climatique. Un incendie dans l'un de ces bidonvilles a fait environ 7.000 personnes sans abri en mars. Des coulées de boue meurtrières se produisent également occasionnellement à Freetown. "Nous devons prendre des mesures pour protéger notre environnement alors que le monde est confronté à une crise climatique", a déclaré Mme Kargbo. Le conseil municipal de Freetown a nommé Eugenia Kargbo à cette nouvelle fonction cette semaine, selon un communiqué du Centre de résilience de la Fondation Adrienne Arsht-Rockefeller, qui mobilise les villes du monde entier pour faire face à la chaleur extrême. La capitale sierra leonaise rejoint les villes de Miami et Athènes, qui ont également nommé des responsables de la chaleur.
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