"Le Comité permanent du Congrès africain pour le progrès (CAP) a appris avec grande tristesse le décès du camarade Christophe Moukouéké à la clinique Leyono", où sont soignés les malades du Covid-19, indique le communiqué. Une source proche de la famille du disparu a précisé à l'AFP qu'il était soigné dans cette clinique depuis trois jours. Enseignant de formation, Christophe Moukouéké était féru de politique. Dans les années 70, il est nommé commissaire politique (préfet) dans la Sangha (nord), sous le règne du Parti congolais du travail (PCT, ancien parti unique) dont il est un des militants de la première heure. A la faveur de la conférence nationale de 1991 qui ouvre le pays au multipartisme, il participe à la création de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) avec Pascal Lissouba qui remporte la première élection pluraliste en 1992. M. Moukouéké devient secrétaire général de l'UPADS. Mais il prend la route de l'exil en 1997, au terme d'une sanglante guerre civile perdue par Pascal Lissouba contre les troupes de Denis Sassou Nguesso appuyées par l'armée angolaise. De retour d'exil en 2007, il est élu député indépendant dans sa circonscription natale de Mabombo (sud). En 2013, Christophe Moukouéké est co-fondateur du Congrès africain pour le progrès (CAP, opposition) avec une autre figure de la politique congolaise, Dominique Nimi Madingou, décédé la semaine dernière en France.
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